💊 Qu'est-ce qu'Cefadroxil ?

• Infections des voies respiratoires supérieures (angines, pharyngites, sinusites)
• Infections urinaires (cystites, pyélonéphrites)
• Infections cutanées et des tissus mous (furoncles, impétigo, abcès)
• Otites moyennes
• Prévention d’endocardite bactérienne avant certains gestes médicaux (chez les patients à risque)

Il est parfois utilisé en traitement prolongé dans certaines pharyngites récidivantes dues au streptocoque bêta-hémolytique du groupe A, en particulier chez les enfants.

La posologie dépend du type d’infection, de l’âge du patient et de sa fonction rénale :

• Adulte : 500 mg à 1 g toutes les 12 heures, pendant 5 à 10 jours selon la pathologie
• Enfant : 25 à 50 mg/kg/jour en une ou deux prises
• Infections urinaires : jusqu’à 1 g deux fois par jour chez l’adulte

Il est recommandé de prendre Cefadroxil avec un grand verre d'eau, avec ou sans nourriture. La durée du traitement doit être strictement respectée, même en cas d’amélioration rapide des symptômes, afin de prévenir la résistance bactérienne.

• Nausées, douleurs abdominales, diarrhée
• Éruptions cutanées, démangeaisons
• Réactions allergiques (urticaire, œdème, anaphylaxie – rare)
• Candidose buccale ou vaginale en cas de traitement prolongé
• Augmentation transitoire des transaminases hépatiques
• Rares cas de colite pseudomembraneuse

Si des signes d’allergie sévère apparaissent (difficulté à respirer, gonflement du visage), il faut arrêter immédiatement le traitement et consulter un médecin en urgence.

• Hypersensibilité connue aux céphalosporines ou aux bêta-lactamines
• Antécédents de réactions allergiques graves à la pénicilline
• Phénylcétonurie (dans certaines formes contenant de l’aspartame)

• Probenecide : augmente les concentrations sanguines de Cefadroxil
• Anticoagulants oraux : risque théorique de saignement accru
• Association avec d'autres antibiotiques : à évaluer selon l’indication

Cefadroxil peut être utilisé pendant la grossesse si nécessaire, car les études animales n'ont pas montré d'effets tératogènes, et l’expérience clinique est rassurante. Il passe dans le lait maternel en faibles quantités, ce qui ne contre-indique pas formellement l’allaitement, mais une surveillance du nourrisson est recommandée.